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Nationale

Gestion des catastrophes - Vers une meilleure résilience nationale

25/09/2025 16:05 © Moov

Madagascar subit souvent des cyclones, des inondations et des glissements de terrain. Les chaleurs extrêmes et le paludisme touchent plusieurs régions. Les criquets pèlerins détruisent les cultures. Ces événements fragilisent les infrastructures et les ressources naturelles. Ils montrent l’urgence de mieux préparer le pays et de réduire les vulnérabilités.

Deux volets complémentaires

Le Pacific Disaster Centre (PDC) a réalisé l’Évaluation Nationale de Référence sur la Préparation aux Catastrophes (NDPBA). Le BNGRC a collaboré avec les parties prenantes nationales. L’évaluation analyse les risques, le contexte géographique et culturel, et l’histoire des catastrophes. Elle identifie les facteurs influençant la gestion des crises et propose des solutions adaptées. La NDPBA comprend deux volets. L’Évaluation des Risques et des Vulnérabilités (ERV) mesure l’exposition aux aléas, les vulnérabilités socio-économiques et les capacités d’adaptation.
L’Analyse de la Gestion des Catastrophes (AGC) évalue six domaines : environnement favorable, dispositifs institutionnels, gouvernance, ressources et capacités, renforcement des compétences, communication et gestion de l’information. L’AGC complète l’ERV et donne une vision globale de la préparation nationale.

Recommandations et perspectives

L’évaluation s’est déroulée dans un contexte complexe. Cyclones, inondations, feux de brousse et sécheresses touchent les régions vulnérables. Le paludisme et les criquets pèlerins aggravent la situation. Ces événements ont permis d’observer les capacités du système de gestion des catastrophes et d’alimenter les recommandations et le plan d’action quinquennal. L’ERV montre les difficultés d’accès à l’eau potable, à l’assainissement, aux services de santé, aux transports et à l’énergie. L’amélioration de ces secteurs renforcerait la résilience des communautés. L’AGC indique que le BNGRC et les autorités locales manquent de fonds, de personnel et de logistique. Les infrastructures défaillantes ralentissent les interventions. Les systèmes de communication et de données nécessitent des investissements pour mieux coordonner les actions.
Selon les autorités locales, combler ces lacunes renforcera la préparation et la résilience. Le rapport recommande d’optimiser les ressources et de mobiliser des financements supplémentaires pour protéger la population.

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